Actes du premier colloque international de l'association Verre et Histoire, Paris-La Défense / Versailles, 13-15 octobre 2005

Sophie LAGABRIELLE
Conservateur en chef, Musée national du Moyen Âge, Paris (France)

Les fenêtres des rois et des princes (xive-xve siècles)

La notion de fenêtre au Moyen Âge

De nos jours, la fenêtre peut avoir deux significations, celle d’une ouverture faite dans un mur, mais aussi celle d’un cadre vitré qui ferme cette ouverture. Au Moyen Âge, la terminologie employée varie en fonction du type de fenêtre et des langages régionaux.

Enluminure : Fenêtre à vendre

Fig. 2 : Les « fenêtres à vendre ». Ethiques, politiques et économiques d’Aristote, XVe siècle, enluminure sur parchemin, Rouen, Bibliothèque municipale, ms 12, fol. 127 v° © Bibliothèque municipale de Rouen / Thierry Ascencio-Parvy.

Les qualificatifs de la fenêtre nous éclairent sur la définition générique de cette dernière. La fenêtre la plus simple est dite « fenêtre de bois » autrement appelée « fenêtre de fust ». Il existe d’autres types de fenêtres qui vont de la « fenêtre à couliches » (Artois)1 ou « finistra colleyse » ou à coulisses (Savoie)2, jusqu’à la « fenêtre à vendre » (Paris)3 qui décrit un ouvroir de boutique abaissé sur la rue (fig. 2), en passant par la « fenestre à potence » (Anjou)4. Quelle que soit sa composition ou sa forme, la fenêtre ne semble désigner que l’ouverture percée dans le mur.

Des citations en situation le confirment. Lors des travaux sur le château de Cherbourg, pour les quatre nouvelles fenêtres de la chambre neuve du châtelain, il est parlé de la création d’« huiz et fenestres » ; à aucun moment, il n’est fait allusion à leur vitrage. De même, au manoir de Valognes, pour les travaux de menuiserie de la « fenestre de l’entrée du celier, (il est noté de) fere les huis et fenestres »5. Le terme de fenêtre ne réfère donc qu’au vide dans la maçonnerie. Avec l’apparition des croisées, il s’assimile à l’un des jours qui les divisent, comme le laissent entendre les « croesées, chascune à six fenestres » du roi René6.

À l’inverse de la définition actuelle, le terme de « fenêtre » indique donc l’ouverture aménagée dans un mur, ou le jour dans la croisée, sans supposer automatiquement de vitrage7.

Les fenêtres pourvues de verre, ou de « victres »8, sont appelées verrières, ou bien fenêtres de verre9, verrines10. Mais les fenêtres occultées par de la toile sont reconnues comme des « verrières de toiles »11. Les termes de verrières ou voirrière ne sous-entendent pas automatiquement des vitres, et, pour s’assurer de la présence effective du vitrage, il faut que le contexte le spécifie.

Enluminure : Fenêtre à vendre, détail

Fig. 3a : Les « fenêtres à vendre », détail. Ibid. © Bibliothèque municipale de Rouen / Thierry Ascencio-Parvy.

La présence d’ouvertures, même non vitrées, véhicule cependant une notion de luxe surtout si celles-ci sont multipliées (fig. 3a). Chrétien de Troyes montre que l’abondance des fenêtres participe à la féerie du château de la Merveille dans le Conte du Graal (vers 1160-1180) :

Car, sur la roche vive,
était bâti un si riche palais
qu’il était tout entier de marbre gris.
Dans le palais, des fenêtres ouvertes
se comptaient bien jusqu’à cinq cents, toutes ouvertes
de dames et de demoiselles
qui regardaient devant elles
les prés et les vergers fleuris12.

Cette propriété quasi-magique du palais largement ouvert est confirmée par la description de la fastueuse demeure parisienne de Jacques Ducy, clerc à la Chambre des Comptes. D’après Guillebert de Metz (fin xive s.), c’était une belle maison bourgeoise : « Item par-dessus tout l’ostel estoit une chambre carrée, où estoient fenestres de tous costés pour regarder par-dessus la ville »13. De fait, l’Hôtel Saint-Pol reprend ce même parti, puisque la chambre d’Isabeau de Bavière ne compte pas moins de huit fenêtres et deux grandes portes, et que son retrait comprend trois fenêtres14.

Or, Chrétien de Troyes insiste car, plus fascinantes encore que le nombre d’ouvertures sont les fenêtres de verre transparentes, perçues comme un véritable enchantement :

Le palais était entièrement couvert de tentures

De marbre étaient les murs,
Tout en haut il y avait des verrières
si claires qu’en y prenant garde,
on pouvait voir par la verrière
tous ceux qui entraient au palais
en franchissant la porte.
Le verre était teint des plus belles
et des meilleures couleurs
qu’on pouvait faire ou décrire15.

Dans la deuxième moitié du xiiie siècle, la transparence du verre à vitre semble confiner à la magie, à l’inimaginable. Il est vrai que, dans le même temps, diffusée par les vaisseaux des plus riches églises, et malgré l’épaisseur de leurs verres, la lumière colorée de l’abbatiale Saint-Denis, de la cathédrale du Mans ou de Poitiers provoque l’admiration des contemporains.

Les fenêtres permettent non seulement l’entrée de la clarté mais aussi l’aération des pièces de la demeure. Au tournant du xiiie siècle, la Chronique de Saint-Denis nous décrit Philippe Auguste dans son château : « Une heure, aloit (le roi) par son palais. Il s’apuia à une des fenêtres de la sale à laquelle il s’apuioit aucunes foiz pour saine regarder et pour avoir récréation de l’air… »16. Ainsi, à l’inverse des baies d’église, la fenêtre à usage domestique, élément de communication entre l’intérieur et l’extérieur, doit rester accessible et ouvrante. Elle doit aussi être protégée.

Source bienfaisante d’entrée renouvelée d’air, la fenêtre se trouve confrontée à l’entrée du vent, de la pluie, de la froidure ou autres éléments indésirables. Contre ces agressions extérieures, le volet apparaît comme le moyen de lutte le plus élémentaire mais il n’est pas le seul. L’auvent est aussi de ceux-là. Suivant les régions, on parle de « hostevens » (1308, château de Hesdin), de « houstevens » (château de Poitiers, 1384), ou d’auvent (manoir royal de Valognes, 1320). Ces sortes de paravents peuvent être complétées par des « claies d’ozière », ou « d’ozier », chez la comtesse Mahaut, en 1328 « pour estoupper (boucher) les fenestres dou castel pour oiseaux et pour les coulons (pigeons) qui honnis soient (méprisent) tout le castel »17.

Enluminure : Fenêtre à vendre, détail

Fig. 3b : Les « fenêtres à vendre », détail. Ibid. © Bibliothèque municipale de Rouen / Thierry Ascencio-Parvy.

Peinture : Delivrance des prisonniers

Fig. 4 : Grilles de protection aux fenêtres. Maître à la Vue de Sainte-Gudule (attribué à ?), La Délivrance des prisonniers, Bruxelles, vers 1470, peinture sur bois, Paris, musée de Cluny, Cl. 839 © RMN / Jean-Gilles Berizzi.

Dans le même ordre d’éléments protecteurs de la fenêtre, sont citées les cages. Installées en avant des fenêtres, certaines sont en bois (fig. 3), d’autres en fer : « A Raulet, pour avoir fait une caige de bois qui est devant les fenestres d’icelle chambre devers la cour »18. La belle demeure de Jacques Ducy est dotée d’un cage en fer : « La estoit une fenestre de merveilleux artifice, par laquele on mettoit hors une teste, (faite) de plates de fer creuse, parmi lesquels on regardoit et parloir a ceulx de hors, sans doubter le trait »19. Faites de bois, les cages peuvent servir à garder des oiseaux ; composées de lames de fer, elles acquièrent un rôle défensif. Sortir la tête de la maison afin de voir ou de communiquer avec la rue et ses gens n’est pas anodin. À la fin du Moyen Âge, l’insécurité et la violence ne sont pas absentes de l’espace urbain. Percer largement le mur de la maison, c’est y exposer les occupants. À côté des cages, on peut se doter de grilles, désignées comme des « yreigne de fer » (Poitiers), des « treilleis de fer » (Normandie)20 ou des « grilles en fil d’archal » (Paris)21 (fig. 4).

∧  Haut de pageLe vocabulaire médiéval de la fenêtre

Suivant les régions, la forme de la fenêtre est décrite en des termes spécifiques. Pour les chapelles et parfois les grandes salles, c’est le terme de « fourme » qui est le plus couramment utilisé, à côté de quelques autres.

À Paris, à l’hôtel Saint-Pol (1399-1401), une baie vitrée à deux lancettes est décrite comme « fourme de verre à deux jours »22, ou « finistra duplicis » (Maison de Savoie)23. Les meneaux sont rarement mentionnés, mais dans la chapelle du roi René, à Baugé (xve s.), on apprend qu’il y a « deux fermetés, chacune sur un mainneau »24. De nouveau, à l’hôtel Saint-Pol, est mentionnée « une autre bées (sic), faitte en la manière de trois demi-compas »25, qui laisse présumer une baie à trois lancettes. Dans la chapelle du château d’Angers, on parle d’une « fenêtre en archet »26. Le terme de « fourmette » s’applique à une baie de petites dimensions. Pour décrire un oculus vitré, il est simplement évoqué un « O de voirre »27. Mais le plus souvent, ce ne sont que les termes très généraux de « verrières petites », « grans fenestres » qui sont notés sans qu’aucune description ne permette de s’en faire mentalement une idée.

Les « croisées » tiennent une place non négligeable dans les sources à partir du xive siècle. Toute « finistra croysiata » (Maison de Savoie)28 ou autre croisée doit répondre à certains critères de qualité lors de sa construction ; le charpentier parle de « croisée entière, belle et honnête » (1466)29. Réduites en largeur, comme au château de Baugé, ces fenêtres deviennent des « demi-croisées ».

∧  Haut de pageLes « verrières de toiles »

En l’absence de vitrage, comment protège-t-on les dites fenêtres ? En guise de fermeture, il existe les toiles et le papier. Vrai substitut du verre, les toiles sont très présentes lorsqu’on y porte attention. Leur emploi a été relevé, pendant les xive et xve siècles, chez le pape, chez le roi et la reine de France, chez le duc de Berry, comme dans les demeures du roi René. Présentes chez les plus riches propriétaires, ceux qui sont censés représenter le niveau le plus élaboré du confort, les toiles sont d’un usage beaucoup plus généralisé qu’il n’a été énoncé jusqu’alors.

Une fois encore, les appellations varient localement. Dans les régions du nord du royaume, il est question de « verrières de toiles », telles celles qui sont installées au château de Hesdin lors de la venue du roi en 129930. Et, à Paris, on apprend que Thevenin Guiot, sellier de son métier, est payé « pour avoir feustré pour la royne les huit fenêtres de sa chambre » de l’Hôtel Saint Pôl31. Si le verbe « feutrer » fait allusion à la laine, la profession du personnage sous-entend l’emploi de peaux de cuir32.

Dans le sud du royaume, plusieurs exemples peuvent être évoqués. Au Palais des Papes d’Avignon, on sait que les dix fenêtres du Grand Tinel et les quatre fenêtres de la Chambre du Parement ont été, de 1339 à 1346, fermées par des toiles cirées. Ce qui revient à dire, que, durant les sept premières années de la mise en service du palais, dans l’ensemble du monument, y compris dans les salles de cérémonie, les papes se sont contentés de faire « intelare fenestras », c’est à dire de tendre leurs fenêtres de toiles33.

Chez le roi René, c’est le « fourrier » qui se charge de leur pose. Pour les fenêtres des chambres et « retraitz » du château de Tarascon, le 18 décembre 1448, Pierre Bois, « fourrier », apporte des « toilles » cirées achetées à Avignon, pour la somme de 10 florins34.

Non loin, au château des rois de Majorque (Perpignan), c’est de la toile de Coutances que l’on livre pour clore les fenêtres de la cour du palais del Timbre (1392 – 1396), alors que pour les fenêtres des chambres du roi et de la reine, il est préféré du « drap incerat »35. La toile peut être de lin, de chanvre, ou de tout autre tissu simple équivalent ; le drap est de laine ou de soie. La gamme de variété est donc étendue. Dans le Sud-Ouest, c’est l’étamine, cette étoffe mince et légère qui semble avoir eu la faveur des particuliers puisque dans leurs comptes, les frères Bonis évoquent, à Montauban, les « estamentas a las vistas »36.

Dans tout le royaume, les toiles répondent aux mêmes besoins. Elles arrêtent la pénétration du froid et des intempéries. « Pour oster le vent es fenêtres », lit-on dans les comptes du château de Bellemotte de la comtesse d’Artois, ou pour retenir le vent, la pluie, la neige au château d’Angers, à en croire Thomassin Baigneux, l’armurier du Roi de Sicile (1459). Ce dernier détaille en effet l’urgence qu’il y a à clore les fenêtres restées béantes dans les greniers du château. À cet effet, il rappelle la :

toille cirée qu’il a achactée et est tenu pour employer en seze panneaux de fenestraiges de croisées qui sont ou galetas du chasteau d’Angiers ouquel est le harnoys (armure) dud seigneur roi de Sicile, par le deffaut de laquelle toille le vent gicte par les dites fenêtres la pluye et la nege au-dedans dudit galatas, et chet sur ledit harnoys qui les gaste, souille et empire très fort et pourrait encore plus pour le temps avenir dont ledit seigneur seroit fort desplaisant37.

De fait, les mentions de toiles augmentent durant les mois de novembre et de décembre. Leur pose intervient, est-il parfois précisé, en remplacement temporaire d’un vitrage. C’est le cas au Palais de Poitiers, en 1384, avec l’« achat de toiles cirées faites lors de la venue de Mons (le duc de Berry), pour ce que les vitres n’estoient pas faites »38, ou ailleurs, « pour la haste de la feste de Noël pour ce que Monseigneur y estoit »39.

D’un point de vue pratique, les toiles sont d’un emploi relativement aisé. Une fois achetées, elles sont chauffées et mises en tension sur leurs châssis. À cet effet, sont acquis, pour le compte du duc de Berry, en 1384, « six ponnerons de terre (poêlons) à mectre charbon pour fere le feu à tendre les toiles des lucarnes »40. L’accrochage des toiles est rendu amovible par la pose de barres de fer mobiles glissant dans des gâches décrites comme des « verous es verrières de toile »41.

Même huilées ou cirées, les toiles devaient rester plus translucides que transparentes. Leur présentation est cependant soignée. C’est la blancheur qui est recherchée pour le pape à Avignon où l’on commande pour la Chambre du Pape de la « tela alba incerata »42 (toile blanche cirée). En 1416, la reine préfère de la toile verte, fixée à l’aide de « petits cloz blancs »43. Au château de Bellemotte, à Saint-Laurent-Blangy (1343), on choisit de cacher les clous par des rubans de couleur verte : « pour toille et pour ruban vert et pour petis clous à faire verrières… as fenestres del hostel de monsieur le gouverneur »44 et le Roi René fait de même puisqu’il se fournit en « toille cirée, cloz, vectes (galons) »45.

Le soin passé à l’esthétique de ces parois légères est tel qu’il peut mener à une réelle confusion avec les vitres. Ainsi, au Palais des papes, les toiles des fenêtres de la Chambre du pape sont-elles porteuses de motifs variés. À Treffort (Bresse), les papiers huilés des dix fenêtres de la salle, de la chambre et de la chapelle reproduisent les armes du comte et de la comtesse (1401)46. La coutume d’imiter le verre et sa transparence s’avère trompeuse pour l’étude iconographique. Que penser des portraits de grands personnages, notamment ceux du roi ou du duc de Bourgogne, trônant devant une fenêtre entièrement vitrée au début du xve siècle47 ? Le réseau de plomb, les vergettes, la découpe en losanges ou les médaillons héraldiques ne seraient-il pas là qu’une illusion ? Les représentations postérieures, celles de Fouquet ou de ses contemporains, par exemple, ainsi que les mentions d’archives confirment en effet que la croisée vitrée sur toute sa hauteur et ouvrante est loin de s’être encore imposée même chez le roi.

Le papier huilé remplace parfois la toile. C’est le cas dans le Sud Est de la France, chez les comtes de Savoie, ou à Lyon, mais également, à Melun, chez la reine Marie d’Anjou, en 145448, une preuve de l’adaptation de ces protections à différents types de matériaux et la confirmation de la permanence de cet usage sur la longue durée.


  • 1.  Les « fenêtres à couliches du dortoir de Gosnay » (début du XIVe siècle) sont citées par Richard J-M., Une petite nièce de saint Louis : Mahaut comtesse d'Artois et de Bourgogne (1302-1329), étude sur la vie privée, les arts et l'industrie, en Artois et à Paris au commencement du XIVe siècle, Paris, 1887, p. 282.  ↑
  • 2.  Cité par Chalmin-Sirot E., « Les résidences des comtes de Genève et des comtes de Savoie à la fin du Moyen Âge », in Palais royaux et princiers au Moyen Âge, Le Mans, 1996, p. 143.  ↑
  • 3.  Roux S., Paris au Moyen Âge, Paris, 2003, p. 58.  ↑
  • 4.  D’après les Extraits des comptes et mémoriaux du Roi René pour servir à l'histoire des arts au XVe siècle, publiés par Lecoy de La Marche A., Paris, 1873, p. 26 , n° 79. Egalement cité par Gay V., Glossaire archéologique, Paris, 1928, art. « Fenêtre », p. 698.  ↑
  • 5.  Rôle des œuvres du bailliage de Cotentin, pour le terme de la Saint Michel, 1324, Bibliothèque nationale de France, ms fr. 25945, n°295, 14687, 14688, 14745, 14859 ; Maillard F., Recueil des historiens de France, Comptes royaux (1314-1328), Paris, 1961, p. 211-213, 220.  ↑
  • 6.  Archives nationales, P. 1334/6, fol. 246 ; cité dans Lecoy de la Marche, op. cit., p. 88-89, n° 240.  ↑
  • 7.  Le Vocabulaire de l’Architecture donne une définition inverse. Pour ce dernier, la fenêtre est « une baie ou groupement de baies, muni d’une fermeture vitrée et donnant du jour à l’intérieur d’un bâtiment ». Il ajoute : « ne pas appeler fenêtre une baie sans fermeture vitrée », Vocabulaire de l’Architecture. Principes d’analyse scientifique, Paris, 1973, p. 78, col 95.  ↑
  • 8.  Année 1465. Cité par Douet d’Arcq, L., Comptes de l’Hôtel des rois de France aux XIVe et XVe siècles, Paris, 1865, p. 370.  ↑
  • 9.  Cité in « L’hôtel royal de Saint Pol », in Mémoire de la Société de l’Histoire de Paris et de l’Ile-de-France, t. VI, 1879 (1880), p. 142.  ↑
  • 10.  « Pour asseoir les verrines », château de Lusignan (1386), Comptes de Lusignan, 23 septembre 1386, Paris, Bibliothèque de France, ms fr. 20689, fol. 24.   ↑
  • 11.  « Verrières de toiles » de la salle d’Avesne dont on fit des verrières as fenestres en la cambre de Madame » (1305), in Richard, op. cit., p. 272.  ↑
  • 12.  Chrétien de Troyes, « Le Conte du Graal », Lettres gothiques, Zinck M., Paris, 1990, p. 505 (v 7156-7161).  ↑
  • 13.  Jacques Ducy, ou Duchie ou Douchi. Voir Roux, op. cit., p. 297.  ↑
  • 14.  Archives nationales, KK 49, fol. 30 v°, « L’hôtel royal de Saint Pol », op. cit., p. 99.  ↑
  • 15.  Chrétien de Troyes, op. cit., p. 536-539 (v. 7636-7648).  ↑
  • 16.  Chroniques latines de l'abbaye de Saint-Denis, Paris, Bibliothèque nationale de France, lat. 5925, année 1186.  ↑
  • 17.  Richard, op. cit., p. 273.  ↑
  • 18.  Comptes de l’Ecurie du roi Charles VI. Le registre KK 35 des Archives nationales (1399-1404 et 1411-1413), publié par Billaud C., Paris, 1996, p. 200, n° 1093 (1403).  ↑
  • 19.  Roux, op. cit., p. 104 ; p. 297, note 14.  ↑
  • 20.  Vicomté de Mortaing : « Item fere le treilleis de fer de une fenestre », in Maillard, op. cit., p. 202, n° 14859.  ↑
  • 21.  A Simonnet de La Fosse, archaleur, demourant à Paris, pour avoir archalé une fourme de voirrière … afin d’obvier aus pierres et autres choses que l’on pourroit jeter contre », « L’hôtel royal de Saint Pol », in Mémoire de la Société de l’Histoire de Paris et de l’Ile-de-France, t. VI, 1879 (1880), p.142.  ↑
  • 22.  Ibid, p. 137, 220.  ↑
  • 23.  Chalmin-Sirot, op. cit., p. 143.  ↑
  • 24.  Archives nationales, P 1334/6, fol. 246, cité par Lecoy de la Marche, op. cit., p. 89, n° 240.  ↑
  • 25.  « L’hôtel royal de Saint Pol », op. cit., p. 137.  ↑
  • 26.  Archives nationales, P 1334/5, fol. 99 v°.  ↑
  • 27.  Un « O de voirre blanc », daté de la Toussaint 1319, Archives départementales du Nord, A 372, voir Richard, op. cit., p. 304. De même, à Lens, en 1307 : « Pour 26 fenêtres y compris le O au bout de la salle », Ibid, p. 299.  ↑
  • 28.  Chalmin-Sirot, op. cit., p. 143.  ↑
  • 29.  Archives nationales, P 1334/8, fol. 148 v° ; cité par Lecoy de la Marche, op. cit., p. 25, n° 73.  ↑
  • 30.  Archives départementales du Nord, A 147 ; voir Richard, op. cit., p. 298.  ↑
  • 31.  Mars 1416 « A Thévenin Guiot, sellier, demourant à Paris, pour avoir feustré pour la royne les VIII fenestres et II grans huis de sa chambre en l’ostel de Saint-Po », Archives nationales, KK 49, fol. 4 v°, « L’hôtel royal de Saint Pol », op. cit., p. 99 ; le feutre qualifie en fait une étoffe de poil ou de laine, in Gay, op. cit., p. 708.  ↑
  • 32.  Il est en effet mention de « peaulx de cuer vermeil…nécessaires pour tenir la dicte toile ès chassis » dans les Comptes du duc de Berry ; Archives nationales, KK 256, fol.18 v°, 27 v°.  ↑
  • 33.  Gagnière S., Granier J., Les fouilles de la salle de théologie au Palais des papes d’Avignon, Avignon, 1969 ; Foy D., Le verre médiéval et son artisanat en France méditerranéenne, Paris, 1988, p. 325-354 ; Foy D, « Les vitraux du Palais des papes », in catalogue Monument de l’histoire. Construire, reconstruire le Palais des papes XIVe - XXe siècle, Avignon, 2002, p. 97-99 ; Lagabrielle S., « Le vitrage dans les demeures médiévales du Midi de la France », actes du colloque « La maison médiévale dans le midi de la France », Mémoires de la Société archéologique du Midi (2001), hors série 2003, p. 129-144.  ↑
  • 34.  Paris, Archives nationales, P 1334/1, 2e partie, fol. 54 v°, Lecoy de la Marche, op. cit., p. 138, n° 369.  ↑
  • 35.  Archives départementales des Pyrénées Orientales, B 161 ; cité par Foy, op. cit., p. 344.  ↑
  • 36.  Archives départementales du Tarn-et-Garonne, G 372, Registre des comptes des frères Bonis, publié par Forestié É., Les livres de comptes des frères Bonis, marchands montalbanais du XIVe siècle, Paris, 1890-1894.  ↑
  • 37.  Archives nationales, P 134/7, fol. 81v° ; Lecoy de la Marche, op. cit., p. 14, n° 37.  ↑
  • 38.  Archives nationales, KK 256, fol. 16v° ; cité par Magne L., Le Palais de justice de Poitiers, Paris, 1904, p. 48.  ↑
  • 39.  Ibid., p. 55 ; Archives nationales, KK 256, fol. 34.  ↑
  • 40.  Archives nationales, KK 256, fol. 18 v°, 27 v°.  ↑
  • 41.  Richard, op. cit., p. 272 ; voir une illustration des toiles sur le feuillet enluminé du Massacre des Innocents, Heures à l’usage de Rome, Provence (Tarascon ?), Bibliothèque de l’Ecole des Beaux-Arts (Paris), ms Masson 4, f. 50 v°, in Lagabrielle, op. cit., p. 141.  ↑
  • 42.  Voir note 33.  ↑
  • 43.  Archives nationales, KK 49, fol. 4 v°, cité dans « L’hôtel royal de Saint Pol », op. cit., p. 99.  ↑
  • 44.   Archives départementales du Nord, A 625, voir Richard, op. cit., p. 299.  ↑
  • 45.  Archives nationales, P. 1334/14, 1ère partie, fol. 59, cité dans Lecoy de la Marche, op. cit., p. 135-136, n° 358.  ↑
  • 46.  Archives départementales de la Côte d’Or, B 1078.  ↑
  • 47.  L’épaisseur des vantaux des fenêtres ouvertes permet de conclure qu’il ne s’agit pas de panneaux de verre mais de volets de bois peints en trompe-l’œil. Voir le catalogue « Paris 1500. Les arts sous Charles VI », Paris, musée du Louvre, 2004, n° 51-52, 55.  ↑
  • 48.  Comptes de l’Argenterie de la reine, année 1454 ; Archives nationales, K 55, fol. 102, 107 v°, cité par Gay, op. cit., p. 698.  ↑